Depuis 1974, Mick Piana Borci a consacré toute sa carrière professionnelle à l’Assédic/Unedic, organisme chargé de l’assurance chômage en France.
Très rapidement, elle s’y est distinguée par sa maîtrise de la gestion, de la coordination et de l’innovation.
Elle a d’abord participé à la mise en place de l’ASSEDIC de Beauvais,
où elle a contribué à structurer une organisation performante, avant de prendre la direction de l’ASSEDIC de Sarcelles,
un site confronté à des enjeux économiques et sociaux majeurs. Grâce à son sens du management et à sa vision stratégique,
elle a su mobiliser ses équipes, instaurer une dynamique collective et mettre en œuvre des solutions concrètes
pour optimiser la gestion des dossiers de chômage et renforcer la performance de l’agence.
Elle y a démontré des compétences exceptionnelles en gestion, coordination et innovation.
Elle a débuté sa carrière en tant que directrice fondatrice de l’ASSEDIC de Beauvais, où elle a mis en place une organisation performante, avant d’être nommée directrice de l’ASSEDIC de Sarcelles, un site difficile, confronté à des enjeux économiques et sociaux importants. Grâce à ses compétences managériales et stratégiques, elle a su mobiliser et motiver ses équipes, instaurant une dynamique collective efficace. Elle a ainsi apporté des solutions concrètes et adaptées pour optimiser la gestion des dossiers de chômage et améliorer la performance globale de l’agence.
Ses résultats remarqués lui ont valu d’être promue responsable de la coordination régionale à partir de 1999, où elle a supervisé les agences de Sarcelles, Gonesse, Garges-lès-Gonesse, Argenteuil et Persan/Beaumont. À ce poste, elle a piloté la création immobilière des agences, les stratégies d’implantation et de restructuration, coordonné les équipes de direction locales, et renforcé les partenariats avec les acteurs économiques, institutionnels et associatifs, en favorisant une approche globale et intégrée du traitement des chômeurs indemnisés.
En 2002, Mick Piana Borci rejoint le siège de l’Assedic Ouest Francilien à La Défense, où elle occupe un poste stratégique, en charge des relations avec les grandes entreprises et institutions, du pilotage des dispositifs de formation et de création d’entreprise, et de la mise en place de programmes innovants pour l’accompagnement des chômeurs indemnisés. Elle a mené des négociations complexes avec des partenaires sociaux, syndicats et patronat ainsi qu’avec des partenaires publics et privés pour améliorer l’offre de formation et mettre en œuvre des solutions favorisant un retour rapide à l’emploi.
Elle a également contribué à l’adaptation des pratiques de l’assurance chômage face aux évolutions économiques et législatives, anticipant les mutations du marché de l’emploi et les besoins des entreprises. Grâce à son sens de l’innovation, elle a renforcé l’efficacité et la réactivité des services, tout en conservant une approche humaine et centrée sur l’accompagnement.
« En 2008, après plus de 30 années de carrière, elle quitte l’UNEDIC à l’occasion de la fusion avec l’ANPE, qui donnera naissance à Pôle Emploi, avec le sentiment d’avoir marqué de son empreinte une institution au service de la gestion et du pilotage du domaine de l’emploi. Tout au long de sa carrière, elle a contribué à identifier les failles du système, à proposer des solutions pour aider les entreprises en difficulté ou en quête de main-d’œuvre, à accompagner les chômeurs aux profils divers (jeunes, seniors, sous-qualifiés, sur-qualifiés), à favoriser la mise en relation entre les acteurs économiques et à optimiser les financements, tout en assurant un suivi statistique et un contrôle rigoureux des dispositifs. »
En 1986, parallèlement à sa carrière, alors directrice de l’ASSEDIC de Sarcelles, elle fonde, à la demande du ministère de l’emploi dirigé par Philippe Séguin et du préfet du Val-d’Oise, Services Plus, la première Association Intermédiaire d’Île-de-France.
Cette structure a permis à des centaines de personnes en difficulté d’accéder à l’emploi grâce à des missions adaptées (ménage, repassage, jardinage, manutention, etc.), avec un siège à Sarcelles et deux antennes, à Luzarches et Ezanville.
En 1997, elle poursuit cette dynamique en créant ATRIUM, une Entreprise d’Insertion implantée à Sarcelles, qui emploie 40 salariés en insertion,
et qui rayonne sur les communes du nord de l’Île-de-France.
Elle a également fondé Euroland, un centre de formation dédié à l’accompagnement des personnes en parcours d’insertion, axé sur l’alphabétisation, le français, la bureautique et les "gestes et postures" pour les métiers manuels.
En 2007, avec une ambition européenne et beaucoup de travail, Mick Piana Borci lance Pianapolis, une fondation belge à l’origine d’un concept innovant mêlant accompagnement du grand âge, transmission de savoir-faire et vie sociale. Implanté à Bruxelles, ce projet place la maison de retraite, ou plutôt le lieu de vie, au cœur d’un domaine vivant, accueillant et durable.
Pianapolis propose une résidence évolutive pour les plus de 75-80 ans, où l’on peut s’installer en bonne santé, en logement privé, et rester jusqu’à la fin de sa vie. Le lieu s’adaptera progressivement au vieillissement et aux besoins médicaux, sans rupture ni déracinement.
Autour de cette résidence centrale, se déploient un centre de formation, où les stagiaires apprennent au plus près des résidents, un hôtel-restaurant pour accueillir familles et proches, ainsi qu’un espace de séminaires et de culture qui anime le lieu. Ce vaste écosystème intergénérationnel redonne aux aînés une place visible, utile et respectée, sans isolement ni enfermement.
Présenté à l’Europe en 2010, Pianapolis répond à deux défis majeurs : offrir un cadre digne et évolutif aux populations seniors croissantes, et attirer les nouvelles générations, jeunes ou en reconversion, vers les métiers de l’aide et du soin. Le centre de formation intégré joue un rôle clé en proposant un apprentissage vivant, au contact direct des résidents.
Pianapolis incarne ainsi une nouvelle approche du grand âge, dans un cadre sécurisé et ouvert, favorisant les liens entre générations et redonnant sens, continuité et dignité à chaque étape de la vie.
Depuis 2017, Mick Piana Borci a franchi une nouvelle étape en initiant la création d’un Fonds de Dotation – SFDD – reconnu d’utilité publique,
destiné à devenir une fondation consacrée à la restructuration du travail en France. Cette structure a pour ambition de rassembler les grands acteurs du monde du Travail et de la formation afin de repenser et revaloriser le Travail. Elle vise également à développer des modèles de statut innovants, adaptés aux nouvelles formes d’emploi, et à favoriser l’émergence de solutions concrètes face aux enjeux économiques et sociaux contemporains.
Mick Piana Borci s’est engagée localement : élue conseillère municipale à Luzarches en 1995, elle a contribué activement aux affaires sociales et à l’implantation des structures d’insertion qu’elle a créées, notamment Services Plus et ATRIUM.
À travers ses initiatives audacieuses et son action résolument tournée vers l’humain, Mick Piana Borci a redonné espoir et perspectives à des centaines de personnes en grande difficulté, prouvant que l’innovation sociale est un levier puissant pour transformer les territoires.
Sa "mission de vie" a toujours été de lutter contre l’exclusion des plus fragiles, en collaboration avec des partenaires variés – entreprises, institutions et particuliers – avec lesquels elle a su cultiver satisfaction, considération et respect des besoins.
Son engagement sans faille, sa capacité à identifier et surmonter les obstacles rencontrés tant par les petites et grandes entreprises en mutation que par les personnes en difficulté sur le marché du travail, son soutien indéfectible aux acteurs économiques et sociaux, et son combat constant pour une meilleure inclusion et formation, ont été officiellement reconnus en 2008, lorsqu’elle a été élevée au rang de Chevalier dans l’Ordre de la Légion d’honneur lors d’une cérémonie solennelle au Château d’Écouen. »
Elle transforme les réalités du terrain en leviers concrets de changement.
Porté par cette conviction, le Fonds de Dotation initié par Mick Piana Borci a vocation à évoluer vers la création de la Fondation du Travail. Ce projet naît d’un constat partagé : le travail traverse une profonde crise de sens, amplifiée par les mutations technologiques, les transformations économiques et les nouvelles attentes individuelles. Il ne s’agit plus seulement d’adapter les anciens modèles, mais bien de repenser la place du travail dans notre société.
La future fondation portera une mission claire : redonner au travail toute sa valeur — celle d’un lien humain, d’un lieu d’apprentissage, et d’un levier durable. Trois axes structureront son action :
Réinvestir le sens du travail, en dépassant les cadres rigides et hiérarchiques devenus obsolètes ;
Accompagner les grandes mutations socio-économiques liées à la digitalisation, à l’intelligence artificielle et aux nouvelles formes d’emploi ;
Proposer des solutions concrètes pour renforcer l’attractivité des métiers, notamment dans les secteurs en tension.
Issue du Fonds de Dotation, la fondation a pour ambition de devenir un acteur stratégique et mobilisateur, capable de soutenir des projets innovants, d’animer le débat public, et de promouvoir des modèles adaptés et réactifs face aux défis contemporains.
Son objectif : contribuer à une société plus solidaire, plus résiliente, et compétitive, où le travail retrouve sa place centrale comme facteur d’épanouissement et de progrès collectif.
Ce projet ne se limite pas à un diagnostic : il vise à proposer des leviers d’action concrets, pour redonner au travail une valeur fonctionnelle, durable, et profondément humaine.
Aujourd’hui, Mick Piana Borci reste une voix influente, investie dans la formation, l’insertion professionnelle, elle incarne une parole experte et engagée, au service d’un avenir du travail plus inclusif, durable et en phase avec les réalités économiques et sociales. »
